Ouf, bientôt les vacances...
Je pars avec Xavier à Lisbonne. Ouf, ça va faire du bien. Xavier ? Je ne vous avais pas encore donné son nom ? Vraiment ? Bah si je croyais bien pourtant...
Enfin voilà, on part bientôt à Lisbonne. Ci-dessous la carte du "Lisbonne gay" qui s'affiche quand on cherche justement "Lisbonne Gay" sur Google. C'est sympa, on a un hôtel juste à côté de cette forêt de petits panonceaux....
On y sera dans une petite quinzaine de jours... J'ai vraiment hâte...
mardi, mars 09, 2010
samedi, février 13, 2010
Vivement l'été...
Par le froid qu'il fait en ce moment, ça fait encore plus envie d'être à l'été prochain, ou au moins au soleil dans quelques semaines...
lundi, décembre 21, 2009
Des news...
Il y a peut-être (j'en doute !!) encore quelques lecteurs de ce blog...
Quelques mots pour donner quelques nouvelles donc...
Résumé des épisodes précédents : j'avais trouvé une sous-location, partagée avec un ami qui avait également besoin d'un logement à Paris. Nous étions donc "co-locataires"... Trois pièces, chacun sa chambre, idéal...
En fait de deuxième chambre, c'est le chat qui en a profité ! Ce copain est devenu un peu plus qu'un copain, sans qu'on ne se le dise vraiment.
J'ai ensuite trouvé un "vrai" appartement à moi, un studio, et dans mon esprit, le temps était venu du chacun chez soi... Nous nous somme donc séparés en janvier dernier lorsque ce copain a trouvé un appartement a lui.
Séparation douloureuse.
En août dernier, nous nous somme revus, et depuis nous pouvons dire que si nous n'habitons plus ensemble, nous "sommes" cependant ensemble...
Et voilà, c'est tout. C'est tout simple :o) Nous sommes partis ensemble en vacances à la fin du mois de septembre, ce que nous n'avions pas pris le temps de faire en presque deux ans de "vie commune", et nous allons fêter Noël dans quelques jours.
Nous somme donc davantage ensemble que lorsque nous vivions sous le même toit, dans le même lit... (Rassurez-vous, ça arrive quand même assez souvent encore !!!).
Quelques mots pour donner quelques nouvelles donc...
Résumé des épisodes précédents : j'avais trouvé une sous-location, partagée avec un ami qui avait également besoin d'un logement à Paris. Nous étions donc "co-locataires"... Trois pièces, chacun sa chambre, idéal...
En fait de deuxième chambre, c'est le chat qui en a profité ! Ce copain est devenu un peu plus qu'un copain, sans qu'on ne se le dise vraiment.
J'ai ensuite trouvé un "vrai" appartement à moi, un studio, et dans mon esprit, le temps était venu du chacun chez soi... Nous nous somme donc séparés en janvier dernier lorsque ce copain a trouvé un appartement a lui.
Séparation douloureuse.
En août dernier, nous nous somme revus, et depuis nous pouvons dire que si nous n'habitons plus ensemble, nous "sommes" cependant ensemble...
Et voilà, c'est tout. C'est tout simple :o) Nous sommes partis ensemble en vacances à la fin du mois de septembre, ce que nous n'avions pas pris le temps de faire en presque deux ans de "vie commune", et nous allons fêter Noël dans quelques jours.
Nous somme donc davantage ensemble que lorsque nous vivions sous le même toit, dans le même lit... (Rassurez-vous, ça arrive quand même assez souvent encore !!!).
dimanche, mars 08, 2009
Milieu ? Hors-Milieu ?
Sur les sites de rencontre gay, lors de dîners où l’on croise parfois quelques homos, il se trouve souvent quelques personnes qui se déclarent « hors milieu », comme si le fait d’en être était l'aveu définitif d’une vie dissolue…
Milieu ? Hors Milieu ? A Paris, pour ceux qui se refusent d'en faire justement partie, la frontière entre ces deux mondes est facile à dessiner : fréquenter le Marais ou ne pas le fréquenter… A croire qu’ils pensent, n’y étant sans doute jamais allés, qu’il s’agit d’une sorte de ghetto avec une porte à l’entrée et la nécessité de porter, sinon une étoile rose, au moins des plumes dans le cul.
J’invite donc les curieux à descendre un jour à la station de métro Hôtel de Ville ou Saint Paul et à s’enfoncer dans le quartier à la rive droite de la rue de Rivoli. En dehors de quelques drapeaux rainbow aux devantures de quelques bars et boutiques, ils découvriront qu’il s’agit simplement là d’un quartier à l’architecture magnifique, et où il y a, il est vrai, quelques garçons qui se tiennent la main sans attirer les regards des autres. Voilà, c’est juste ça le Marais : un espace de liberté tranquille où on peu Etre soi-même, sans ostentation particulière. Rendez-vous compte : on y croise aussi des garçons et des filles qui s’embrassent dans la rue. Oui oui, vous avez bien lu : un garçon et une fille qui s’embrassent, même avec la langue ! En plein quartier dit « gay », quel manque de réserve ! Quel manque de tenue !!
Pour revenir à la notion plus générale de milieu, je pense qu’on peut juste le définir comme un espace, virtuel ou pas, qui permet à chacun de simplement exister sans le poids du regard des autres. Sans jugement. Comme en famille en quelque sorte, même et surtout si sa famille naturelle, justement, vous rejette ou conserve un regard sur vous que vous pouvez interpréter comme excluant. C’est aussi un espace nécessaire pour tous ceux qui n’ont pas encore su ou osé révéler à leurs proche leur attirance pour leurs semblables. Être visible, encore une fois sans ostentation excessive, c'est important. Cela prouve que "ça" existe, sans qu'il s'agisse d'un drame ou d'une perversion.
Etre gay, c’est juste un des nombreux paramètres qui font une personnalité. Un paramètre important bien sur, ais c'est loin d'être le seul. Alors être « milieu », ou « hors milieu », là n’est pas la question. En revanche, il est important de ne pas faire de ce milieu le centre de sa vie. La vie est ailleurs, on le sait tous.
dimanche, février 22, 2009
5 semaines
Cela fait cinq semaines qu'il a déménagé, qu'il est chez lui. Presque 5 semaines que je ne l'ai plus revu.
Il veut maintenir une distance, au moins au début, pour l'aider à s'habituer. Et je sais qu'il a du mal.
Je la voulais cette séparation, c'est même moi qu'il l'ai provoquée. Je la voulais pour lui, parce qu'il faut qu'il vive sa vie. Nous avons trop d'écart pour que cette histoire tienne la route pour la vie. Je la voulais pour moi aussi bien-sur, parce que j'avais envie de "respirer".
Cinq semaines qu'il me manque.
Il veut maintenir une distance, au moins au début, pour l'aider à s'habituer. Et je sais qu'il a du mal.
Je la voulais cette séparation, c'est même moi qu'il l'ai provoquée. Je la voulais pour lui, parce qu'il faut qu'il vive sa vie. Nous avons trop d'écart pour que cette histoire tienne la route pour la vie. Je la voulais pour moi aussi bien-sur, parce que j'avais envie de "respirer".
Cinq semaines qu'il me manque.
vendredi, septembre 28, 2007
Un an, une vie...
Il y a un an, j'écrivais ça : un petit texte sur un aller-retour en Bretagne, comme je le fais régulièrement (ce qui ne veut pas dire souvent) au gré des voyages de ma mère...
Lorsque j'écrivais ces lignes, l'année qui vient de s'écouler était encore en germe, en devenir, je n'étais pas forcément conscient de tout ce qui allait se passer jusqu'à la date quasi anniversaire de ce post, il y a quelques jours.
La prise de conscience était déjà là, mais les conclusions pas encore tirées.
Il a fallu une rencontre, d'abord virtuelle, ensuite réelle, pour me faire agir, vraiment.
Il a fallu un micro incident pour me faire dire à ma femme que si j'étais "comme ça", c'est sans doute parce que j'aimais aussi les garçons.
Il a fallu une rencontre de plus pour me faire comprendre que je n'aimais pas "aussi" les garçons, mais que je n'aimais qu'eux.
Il a fallu quelques semaines encore pour que je comprenne.
Il m'a fallu quelques semaines encore pour comprendre que je n'avais pas le choix, que la seule issue, c'était la séparation, le divorce, une nouvelle vie, des incertitudes, des doutes bien-sur, mais aussi des certitudes, de l'air frais, MA vie et pas celle que les autres avaient en leur temps imaginé pour moi...
Il a fallu quelques semaines encore pour je comprenne que si j'aimais les garçons, j'en aimais un un peu plus que les autres, et même si ce n'est pas pour lui que tout est arrivé, c'est un peu grâce à lui.
Il y a un an, j'écrivais donc ça.
Il y quelques jours, le lendemain de la date anniversaire de ce post, mon divorce était prononçé.
Lorsque j'écrivais ces lignes, l'année qui vient de s'écouler était encore en germe, en devenir, je n'étais pas forcément conscient de tout ce qui allait se passer jusqu'à la date quasi anniversaire de ce post, il y a quelques jours.
La prise de conscience était déjà là, mais les conclusions pas encore tirées.
Il a fallu une rencontre, d'abord virtuelle, ensuite réelle, pour me faire agir, vraiment.
Il a fallu un micro incident pour me faire dire à ma femme que si j'étais "comme ça", c'est sans doute parce que j'aimais aussi les garçons.
Il a fallu une rencontre de plus pour me faire comprendre que je n'aimais pas "aussi" les garçons, mais que je n'aimais qu'eux.
Il a fallu quelques semaines encore pour que je comprenne.
Il m'a fallu quelques semaines encore pour comprendre que je n'avais pas le choix, que la seule issue, c'était la séparation, le divorce, une nouvelle vie, des incertitudes, des doutes bien-sur, mais aussi des certitudes, de l'air frais, MA vie et pas celle que les autres avaient en leur temps imaginé pour moi...
Il a fallu quelques semaines encore pour je comprenne que si j'aimais les garçons, j'en aimais un un peu plus que les autres, et même si ce n'est pas pour lui que tout est arrivé, c'est un peu grâce à lui.
Il y a un an, j'écrivais donc ça.
Il y quelques jours, le lendemain de la date anniversaire de ce post, mon divorce était prononçé.
mardi, juillet 31, 2007
Qui décide de ce qui est "Beau" ?
Qui décide de ce qui est beau ?
Je viens de finir un joli petit livre de Gilles Leroy : Grandir.
Une belle écriture empreinte de nostalgie, un récit non linéaire, des souvenirs comme ils viennent...
Et un très beau passage sur le "beau" et le sens des choses, dit par un vieux souffleur ayant travaillé depuis l'âge de 14 ans dans une cristallerie
Je viens de finir un joli petit livre de Gilles Leroy : Grandir.
Une belle écriture empreinte de nostalgie, un récit non linéaire, des souvenirs comme ils viennent...
Et un très beau passage sur le "beau" et le sens des choses, dit par un vieux souffleur ayant travaillé depuis l'âge de 14 ans dans une cristallerie
"L’émeraude est-elle plus belle d’avoir été trouvée par un gosse de sept ans rampant dans le noir à vingt mètres sous terre, au fond d’un puits et de boyaux pas plus larges qu’un chas d’aiguille, où seul un gavroche famélique peut se glisser ? Qui décide que l’émeraude est plus belle que ce galet piqué d’or et d’ocre que ramasse sur la plage un enfant replet et rieur en short de bain ? Qui décide du prix que valent les dix ongles qu’un gosse s’est arrachés à extraire le caillou vert de la roche ? Quel est le cours de l’ongle d’enfant ? Qu’est-ce qui est plus beau, ou disons : plus intéressant quant au sens de nos vies, entre un verre de cristal et un verre à moutarde ? Ma vie méritait-elle d’être passée à ça, à ce distinguo qui établirait leur distinction ?"
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